Tuesday 5 January 2010

e-Consultation on Migration and Rural Development: Second Series

Dear all,

With this message, we are pleased to inform you that we have concluded the first round of our e-consultation. We would like to thank those who sent their contributions. We also received relevant documents which you can view in our blog

Starting today, we will be sharing experiences and opinions on the theme Remittance Flows and their contribution to rural development.

The current global economic crisis highlighted the impact of remittances in developing countries. The data shows that in some countries remittances continue to perform better. The governments of Bangladesh and the Philippines acknowledged that without migrants’ contributions the country could have suffered more during the crisis. The Ugandan government plans to scrap visa fees it charges Ugandans in the Diaspora when coming back home. The government plans to create a fully-developed diaspora department to guide Diasporas on how to invest and succeed back home. These are latest initiatives in remittance-receiving countries to harness the potentials.

Enclosed you will find a brief background information and some guide questions. We encourage you to actively participate in the discussion which will run until January 20. We hope to get deeper insights on the contribution of remittance flows to rural development.

Please note that your contributions will be included in the summary which we will prepare at the end of the consultation.


If you are interested to join in the discussion group, please email: leila.wimler(at)gmail.com

We wish you all a HAPPY NEW YEAR and let us hope and work for a safer, greener, and better world.

Best regards,
On behalf of the organizers
Leila Rispens-Noel


Theme 2: Remittance Flows and their contribution to rural development


Remittances have become the second largest capital flow behind Foreign Direct Investment (FDI) and ahead of Overseas Development Assistance (ODA). In 2001, remittances represented 42% of total FDI flows and 260% of ODA; remittance flows have surpassed ODA since 1995. Today remittances constitute the fastest growing and most stable capital flow to developing countries. Remittances have more than doubled in value in the past decade and also grown faster than migration - a trend which is likely to continue. Thus, while FDI and ODA have occupied the limelight of development finance to date, remittances have made a quiet yet substantial contribution to international capital flows as well as to national balance of payments, forex reserves, and, especially, to the welfare of receiving households in developing countries .

A good proportion of remittance flows also originate in developing countries. The World Bank notes that these so-called South-South remittance flows make up between 30 and 45 percent of total remittances received by developing countries. In fact, remittance flows to poor countries actually originate largely in the middle-income developing countries. China, Malaysia, and the Russian Federation, for example, are among the top 20 sources of remittances .

Remittances and their investment are significantly hampered by inefficiencies and access barriers in financial systems and services, both in sending and receiving countries. It is estimated that on average one third of remittances flow through informal channels; for countries with weak financial sectors or tight forex controls, sending money via informal channels is more common .

Donors have begun to recognize the role of remittances and have become interested primarily in how to facilitate an increase of the flow and use of remittances for developmental benefits. This includes how to facilitate a reduction in transaction cost and better access to formal sector transfer services; as well as how to better integrate and improve access to a broader range of financial services through remittances as an ‘entry point’.

QUESTIONS:

1) Are remittances a relatively large and stable source of funding for ACP countries? What do remittances generate at both micro and macro-economic levels?
2) What are the households’ uses of remittances?
3) Do remittances contribute to rural development? What concrete examples, best practices do we have in terms of contribution of remittances to productive resources and wealth creation in rural areas?
4) What examples can be shared as successes in investment in human and social capital (e.g., health care, nutrition, education) and in building assets (e.g., real estate, business, and savings)?
5) Has the financial crisis affected this source of income?



Chers Participants,

Nous avons le plaisir de vous informer que nous allons clôturer le premier thème de notre consultation électronique. Merci à tous ceux qui ont envoyé leurs contributions. Nous avons également reçu des documents intéressants sur le sujet, vous pouvez les consulter sur notre blog: http://consultation-migration-fr.blogspot.com/

A partir d’aujourd’hui, nous allons partager nos expériences et nos points de vue sur le thème: Les transferts des migrants et leur contribution au développement rural.

A l’heure actuelle, la crise économique globale a mis en évidence l’impact de transferts des migrants sur les pays en développement. Les données montrent que dans certains pays les transferts d’argent continuent leur trend positif. Les gouvernements du Bangladesh et des Philippines ont reconnu que sans la contribution des transferts des migrants, leurs pays auraient beaucoup plus souffert lors de la crise. Le gouvernement ougandais a planifié d’annuler les coûts de visa pour la diaspora ougandaise qui rentre dans son pays d’origine. Le gouvernement vise à créer un département entièrement dédié à la Diaspora, afin de la guider dans ses investissements et ses chances de réussir dans son pays d’origine. Celles-ci sont seulement certaines des dernières initiatives développées par les pays de destination des transferts des migrants, pour en exploiter le potentiel.

Veuillez trouver ci-dessous une brève note d’introduction à cet argument et des questions clé.
Nous vous encourageons à participer activement à cette discussion, qui se poursuivra jusqu’au 20 janvier 2010, dans l’espoir d’améliorer notre compréhension de la contribution de ces transferts d’argent des migrants au développement rural.

Veuillez noter que vos contributions seront inclues dans le résumé que nous allons préparer à la fin de la consultation.

Nous vous souhaitons une très bonne nouvelle année 2010, dans l’espoir de contribuer à un monde meilleur, plus vert et avec une sécurité accrue.

Meilleures salutations,
Au nom des organisateurs,
Leila Rispens-Noel


Thème 2: Les transferts des migrants et leur contribution au développement rural

Les transferts de fonds sont devenus le deuxième plus important flux de capitaux après l'investissement direct étranger (IDE) et avant l’Aide Publique au Développement (APD). En 2001, les transferts de fonds représentaient 42% du total des flux d'IDE et 260% de l'APD; les flux de transfert de fonds ont dépassé l'APD depuis 1995. Aujourd'hui, les envois de fonds constituent un flux de capitaux vers les pays en développement en croissance rapide et stable. Les transferts ont plus que doublé en valeur dans la dernière décennie et ont également augmenté plus rapidement que la migration - une tendance qui devrait se poursuivre. Ainsi, alors que les IDE et l'APD ont représenté la partie la plus importante du financement au développement à ce jour, les envois de fonds ont apporté une contribution stable et substantielle aux flux internationaux de capitaux ainsi qu’à la balance nationale des paiements, aux réserves de changes, et surtout, au bien-être de ménages de destination dans les pays en développement .

Une bonne proportion des flux de transfert de fonds a son origine dans les pays en développement. La Banque mondiale note que les soi-disant transferts des migrants Sud-Sud représentent entre 30 et 45% du montant total des transferts reçus par les pays en développement. En fait, les flux de transferts vers les pays pauvres proviennent très largement des pays en développement à revenu intermédiaire. Par exemple, la Chine, la Malaisie et la Russie figurent parmi les 20 principales sources de transferts de fonds .

Les envois de fonds et leurs investissements sont sensiblement entravés par les carences et les obstacles liées à l'accès aux systèmes et services financiers, tant dans les pays d'envoi que de réception. On estime qu’en moyenne un tiers de transferts de fonds passe par des voies informelles; pour les pays avec un secteur financier fragile ou de contrôles des changes serrés, l'envoi d'argent via des canaux informels est plus courant .

Les bailleurs de fonds ont commencé à reconnaître le rôle des transferts de fonds et se sont intéressés principalement aux moyens de faciliter une augmentation de flux et de les utiliser pour des objectifs de développement. Cela comprend une réduction des coûts de transaction et un meilleur accès aux services de transfert du secteur formel, ainsi qu’une meilleure intégration et l’accès à un plus large éventail de services financiers à travers les transferts de fonds comme «point d'entrée».

QUESTIONS:

1) Les transferts de fonds constituent-ils une source relativement importante et stable de financement pour les pays ACP? Qu'engendrent les transferts de fonds au niveau micro et macro-économique?
2) Comment les ménages destinataires emploient-ils les fonds transférés?
3) Les transferts de fonds contribuent-ils au développement rural? Quels exemples concrets/meilleures pratiques avons-nous en termes de contribution des transferts de fonds aux ressources productives et à la création de richesses dans les zones rurales?
4) Avez-vous quelques exemples à partager de succès dans l'investissement en capital humain et social (par exemple: soins de santé, nutrition, éducation) et dans la création d’un patrimoine (par exemple, l'immobilier, le secteur commercial, différentes formes d'épargne)?
5) Est-ce que la crise financière a affecté cette source de revenu?

1 comment:

  1. Bookmarked this. Sometimes non-standard due to you after sharing. Positively worth my time.

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